Accéder au contenu principal

Alexeï Aïgui

Ils et elles repasseront par là

Alexeï Aïgui, né à Moscou en 1971, est compositeur de musique de film et violoniste. Formé à la musique classique, il se tourne vers la direction d’orchestre et la composition. Il a signé plus de 70 bandes originales, dont celles de La Vérité de Hirokazu Kore-Eda, I Am Not Your Negro de Raoul Peck (nomination aux Cinema Eye Honors Awards en 2017), Chercher Hortense et Le Tableau Volé de Pascal Bonitzer. Il a récemment composé la bande sonore du film Ernest Cole. Lost and Found de Raoul Peck, présenté au Festival de Cannes.

En 1994, il fonde l’Ensemble 4'33 '', un projet novateur et reconnu par la critique russe. Violoniste, il collabore avec Pierre Bastien, Mina Agossi, Dietmar Bonnen, et Keisuke Ohta. Sa musique est interprétée par de grands musicien·es, comme Alexei Lubimov et Tatiana Gridenko. Sa discographie compte plus de 20 albums distribués à travers le monde.

Filmographie
  • 2024 Ernest Cole, photographe de Raoul Peck (long métrage)
  • 2024 Le Tableau volé de Pascal Bonitzer (long métrage)
  • 2023 Silver Dollar Road de Raoul Peck (long métrage)
  • 2022 Exterminez toutes ces brutes de Raoul Peck (long métrage)
  • 2021 The Anger de Maria Ivanova (long métrage)
  • 2019 La Vérité de Hirokazu Kore-eda (long métrage)
  • 2017 I Am Not Your Negro de Raoul Peck (long métrage)
  • 2017 Le jeune Karl Marx de Raoul Peck (long métrage)
  • 2017 André de Mark Tchelistcheff (long métrage)
  • 2014 Le Souffle de Alexandre Kott (long métrage)
Lieux et dates de projection

Artplexe · Mercredi 26 mars · 15 h

Venez rencontrer Alexeï Aïgui suite à la projection du film.

Ernest Cole, photographe

par Raoul Peck · 106’ · France, États-Unis · 2023 · VFSTA

Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l’Apartheid. Son livre « House of Bondage », publié en 1967 alors qu’il n’avait que 27 ans, l’a conduit à s’exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d’une banque suédoise.